Les obstacles vécus par les femmes immigrantes
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Immigration
Toutes les femmes victimes de contrôle coercitif font face à de nombreux obstacles lorsqu’elles souhaitent quitter une relation violente.
Par exemple :
- avoir peur pour leur sécurité et celles de leurs enfants
- craindre de perdre leur travail
- craindre de se retrouver sans argent
- ne pas savoir où aller
- avoir peur de perdre la garde de leurs enfants
- etc.
Les femmes immigrantes rencontrent des obstacles supplémentaires qui rendent difficile de dénoncer une situation de violence.
Des obstacles supplémentaires
| Le parcours migratoire Arriver dans un nouveau pays, c’est plonger dans un univers où tout change : cadre culturel, lois, institutions. En plus du bouleversement vécu par la transition migratoire, ces femmes peuvent se retrouver dans un contexte où elles ne connaissent pas toujours leurs droits ou les ressources disponibles, ce qui accentue leur vulnérabilité face à la violence conjugale. |
| Les barrières linguistiques Ne pas maîtriser les langues officielles complique l’accès aux ressources et renforce la crainte de ne pas être comprise. Un partenaire violent peut exploiter cette situation en parlant à la place de la victime ou en lui donnant de fausses informations. Il contrôle ainsi son accès à l’information ou l’empêche d’aller à des cours de francisation. Les femmes elles-mêmes peuvent être exclues de ces cours en raison de leur statut migratoire ou de leur précarité financière, renforçant ainsi leur isolement. |
À retenir
- Les obstacles auxquels font face les femmes immigrantes créent une toile complexe qui les emprisonne dans des situations de violence.
- Ces barrières, souvent invisibles, empêchent ces femmes de chercher de l’aide ou de dénoncer leur agresseur.
Ce contenu est créé grâce au soutien financier du Secrétariat à la condition féminine/Gouvernement du Québec.
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